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Par Aline

Ma 1ère photo publiée sur le blog en août 2013

Tant d'eau a coulé sous les ponts depuis mon billet de septembre 2017… Enfin…ceci n'est qu'une image, parce qu'en vrai, dans mon département,  l'arrêté préfectoral d'alerte sécheresse a été maintenu jusqu'à la fin du mois de décembre (et je dis ça au risque de heurter le trop-plein de sensibilité de mes amies-is d'Île de France qui ont bu la tasse si souvent). Ce facteur climatique aggravé, alourdi entre autres de 7 années non stop de moustiques du matin au soir (véritable fléau dans le quartier) est peut-être aussi en partie à l'origine d'une décision radicale de changement dans notre vie, objet de ce 1er billet 2018 :C'est arrivé ! Un peu en avance sur notre calendrier prévisionnel initial c'est vrai, mais c'est arrivé ! Nous quittons notre location pour accéder à la propriété. En juillet 2017, suite à plusieurs événements familiaux (en + des moustiques et autres nuisibles urticants), nous avons commencé à envisager ce départ. Bah, ça urgeait pas à la seconde non plus ; on avait pour objectif d'amortir un peu nos milliers d'euros investis dans notre location et on se programmait ça pour 2019 ou 20, pas avant. Mais un jour d'octobre dernier, une opportunité sympathique dont nous parlent des amis : « belle maison de ville, du volume, cachet de l'ancien… siiiii, allez voir, ça pourrait vous plaire » Chouette hein ? Oui mais…. Pas de jardin !...beurk… nous allons quand même visiter par curiosité en novembre et miracle, le charme opère et le « produit » nous plaît ; on peut même parler de coup de cœur ! Je cogite sur l'absence de jardin mais en quelques semaines, je révise mes critères et accepte cette grôôôsse concession (appréciez ma maîtrise du jargon immobilier) : comme j'ai toujours aimé l'idée de vivre en centre-ville et que ma passion du jardinage ne peut pas s'épanouir sans souffrance dans ma région si aride, je suis en amour devant la bâtisse sans jardin. Y a quand même une courette intérieure style patio de 30m2 hyper bien exposé dans un écrin verdoyant (au calme et sans vis à vis youhouuuu)  pour y rêver d'une future jungle urbaine, une petite terrasse dans le prolongement de mon futur bureau, un minuscule balconnet -entendez par là balcon à proportions réduites et non soutif sexy pour petites poitrines-, une véranda-jardin-d'hiver et plein de grands rebords de fenêtres à végétaliser. De quoi découvrir une nouvelle façon d'aborder le jardinage et satisfaire mon envie de plantes "exotiques" hein ?! Je suis plus que conquise. L'Homme quant à lui, n'est pas à convaincre puisque je vous rappelle la délicieuse remarque qu'il m'avait adressée l'été sec dernier, traumatisé qu'il était par les soirées-plombantes séances-interminables-d'arrosages : « tu fais chier tout le monde avec ton jardin » ; il est ravi de savoir que je ne ferai plus chier le monde...en dehors de lui. Restait plus que notre Tornade à décider mais pour elle, c'est pareil : elle adore cette nouvelle maison et sa future chambre de 16 m² en remplacement de sa chambrette de 7 ou 8 m². Zou, en janvier dernier, on a signé. Depuis, on peaufine l'étape des modalités d'organisation du futur déménagement (un vrai bordel quoi !)  mais en attendant, séquence souvenirs de 7 années sympathiques dans un mini  logis :

Avant mon arrivée, la cuisinette de 3 m2 était comme ça : moche et pas pratique
La crédence n'était qu'un papier adhésif beige saumon
effet marbré (je voulais pas vous filer la nausée, désolée)
et les petits meubles bancals
s'entassaient.


J'ai rajouté une crédence, un plan de travail, déplacé les éléments, ajouté du mobilier adapté à l'espace, de la déco et hop !

Avant nous


Pendant nous


Avant nous : Pour accéder au salon au fond à gauche c'était compliqué.
Les meubles empiétaient
 sur le passage bas et  étroit. De quoi se cogner sans cesse


Avec un jeu de couleurs, de miroirs et le percement d'un mur pour lier et aérer coin repas et salon, j'étais arrivée à un résultat assez fonctionnel et esthétique

Toujours pendant nous

Dans le salon, il y a eu la saga du poêle. Pas une mince affaire puisque nous avons dû créer un conduit inox double parois. Mais grâce à notre investissement, notre facture EDF était passée de 2000€ (pour 50 m2 habitables) l'année à 700€. 

petit couloir des chambres carrelé avant...


...qu'on pose du parquet strat dans tout le coin nuit avec couche isolante en dessous ; ça et une clim réversible (une folie qui nous avait coûté une blinde) et nous étions presque venus à bout de la très importante humidité (je vous mets pas les photos du moisi sur les murs, c'est trop dégueu) pas top pour les poumons de notre famille.

Le pompon c'est sans doute cette pièce à bazar pas isolée, pas carrelée que nous avons métamorphosée moyennant de gros travaux et gros bras. J'en ai fait mon bureau

 Pour résumer, nous avons amélioré chaque centimètre carré du logis. Euh...Vous pensez qu'on va nous restituer notre dépôt de garantie d'entrée ? (Rires)

Et pour mon jardin qui m'a apporté tant de bien-être pendant toutes ces années, avant de le quitter il fallait absolument que je le rende plus facile à vivre pour la suite de son histoire tout en préservant sa structure maintenant très affirmée. Sur les 600 variétés que j'ai installées, je me suis autorisé le droit d'en déplacer une dizaine, les plus exigeantes, jusque dans le jardin de mes parents puis j'ai soigneusement mis en pot celles qui m'avaient été offertes + quelques spécimens que j'ai divisés ou bouturés. Le jardin respire et arbore (aaah, le choix du verbe approprié...) toujours une fière allure malgré le sec de chaque été et le gel féroce de notre hiver 2017/2018 (gel qui a tout de même zigouillé quelques sujets sensibles à partir de -7°)

Comme vous pouvez l'imaginer, je me retrouve à la tête d'un planning bien chargé au cours des prochains mois mais ma nouvelle maison le vaut bien, je ne vous dis que ça. Je pars sans aucun regret, fière et sereine d'avoir transformé un petit appartement aux aménagements d'origine rudimentaires/discount/pas jojoen un espace de vie chaleureux, mignon et pratique. Quant au bout de terre ingrat et vide à mon arrivée, ben, c'est devenu un jardin digne de ce nom. Concrètement, nous devrions emménager dans nos murs en août seulement car d'importants travaux de rénovation sont nécessaires avant. Je vous montrerai tout ça en temps et en heure et vous laisse, pour aujourd'hui, en compagnie des ultimes photos de « jardine et ris ». Ah, j'allais oublier : les responsables du concours des jardins de ma ville ont déjà accepté de me suivre dans ma nouvelle catégorie "balcon et terrasse visibles de la rue. Chic !".  ; Tiens, d'ailleurs, quel intitulé vais-je choisir pour la suite du blog ? "Balconnet & Wonder bras" ? Arf, j'ai vraiment besoin de vous ce coup-là !
Très amicalement.

La jardinière de ville en herbe

Avant : les espaces étaient  tendance années 80 avec
quelques rosiers très flashy, du gravier et de l'herbe.


J'ai créé un bassin, planté beaucoup et l'ambiance est devenue plus charmante


Le rosier de Banks lutea est devenu impressionnant.


ça m'a un peu étonnée mais Tornade n'est même pas triste de quitter sa cabane. Tant mieux !


J'ai commencé ce coin à l'automne 2012


Toujours en 2012


Ce 13 mai 2018, sous une pluie battante. Hormis une tonte d'entretien, je n'ai plus le temps (ni l'envie, je l'avoue) d'entretenir ou d'arroser. Je fais le minimum syndical et la pluie est ma meilleure alliée. Il en fallait bien une !



La nature a horreur du vide alors j'ai tout rempli au fil des ans... Malgré tout, les 4 maisons qui cernent le jardin auront toujours une grosse vue plongeante ici. Yess, bientôt je m'en foutrai royalement !


Les voisins ont obtenu gain de cause : le tilleul a été amputé d'un bon tiers de sa hauteur. Son imposante et belle couronne n'est plus qu'un souvenir...


Vous voyez ce toit à 4 pentes et une partie de la véranda ? C'est elle, ma future maison ! Une maison d'architecte ancienne, cossue, vaste et judicieusement agencée.