Ce n’est pas tous les jours qu’on le dit, qu’on l’exprime. Il se terre, là bien au fond du cœur.

C’est le petit bonhomme crasseux qui se cache dans l’ombre du bonheur. Le lendemain honteux d’une nuit de cuite. Le mensonge derrière les années de vie de couple.

Seul nos proches savent le déceler, quand au son des « Félicitations » on a envie de déballer ce qu’on voudrait vraiment dire.

Mais l’usage, la bonne conduite, l’amabilité forment une barrière protectrice qui fera qu’on déballera notre sac, avec quelques larmes qui rouleront sur les joues et les fossettes au détour d’un corridor, d’une porte d’ascenseur qui se ferme.

Alors, on se tait, on sourit, on encaisse, et on attend que les portes d’ascenseur se referment.

On a les panoplies les hangars
Les tempos les harmonies les guitares
On danse des étés entiers au soleil
Mais la musique est mouillée, pareil

Pourquoi ce mystère
Malgré la chaleur des foules
Dans les yeux divers

Pourquoi ces rivières
Soudain sur les joues qui coulent
Dans la fourmilière
C’est l’Ultra Moderne Solitude